Aline vient de retrouver son amie Léa au café Bien A Table après sa journée de travail et elle laisse sortir son incompréhension et sa colère.
« Je ne me reconnais plus dans mon entreprise. Où sont passés cette convivialité, cette énergie pour aller de l’avant, ce projet d’équipe ? Tout ce qui m’avait convaincue il y a 7 ans ? »
« Tout est devenu compliqué, long, contraignant, des tableaux à remplir constamment, des sollicitations administratives sans fin, des circuits de validation décourageants, des embauches impossibles ou au compte-gouttes. »
« Et puis ces réorganisations dans tous les sens, à quoi bon, ça ne change rien fondamentalement, ça nous fait perdre du temps, on finit par en oublier nos clients, tout ça pour gagner quoi, quelques postes, et on ne pouvait pas les ouvrir au commerce ces postes ? »
Aujourd’hui, à son travail, il n’a été question pour Aline que de ce nouveau plan de restructuration engagé chez VeryBigUnited : incompréhensible et sans perspective !
Alors qu’elle a plein d’idées, d’initiatives, d’énergie à donner et qu’elle se voit faire du sur place.
« Écoute Aline », lui dit Léa, « si tu peux, prends ta journée de mardi et vient la passer avec moi chez JobEasyUp ! ».
JobEasyUp, c’est une toute jeune entreprise qui veut bousculer les logiques de recrutement, avec un cocktail composé de big data, de jeux de rôle, de vis ma vie et de garantie de rapidité de décision. Et ça marche !
Le mardi suivant, Aline arrive devant les locaux de JobEasyUp au 15 rue du Cherchétrouve. Pas de sonnette anonyme, pas de bureau d’accueil. Elle distingue à l’intérieur, à travers le logo de JobEasyUp plaqué sur la baie vitrée, un grand espace ouvert où circulent et échangent les équipes. Il lui suffit d’entrer.
« Bonjour, est ce que je peux vous renseigner ? », lui demande Paul. « Vous cherchez Léa ? Oui, bien sûr, suivez-moi, je vais vous conduire à elle. »
« Vous rejoignez son équipe ? », poursuit Paul.
Aline est surprise. « Euh, non, je viens simplement la voir. »
« Bonne nouvelle, car chez JobEasyUp, on aime bien les choses simples ! Et vous savez, pour beaucoup ici, la première visite s’est transformée en projet commun, et parfois dès le jour même. »
« Ah bon ? », interroge Aline.
« Oui, on ne peut pas prétendre être des facilitateurs de recrutement, et ne pas s’appliquer les valeurs qu’on défend à soi-même. »
« Ici, vous pouvez dans la même journée, enregistrer une vidéo de présentation, entrer dans un jeu de rôle en face à face ou en ligne, être en échange professionnel ou en entretien, rencontrer Gilles le référent recrutement, et Steeve l’un des co-fondateurs, pour finalement vous voir proposer une collaboration dans la foulée ! ».
« Et voici Léa, je vous laisse avec elle. Bonne journée. »
« Merci pour votre accueil. », lui répond Aline.
Léa accueille Aline avec un grand sourire. « Bonjour Aline, ça me fait plaisir que tu aies accepté de passer cette journée chez nous. Viens, on va prendre un café. »
Alors qu’Aline suit Léa, elle s’imprègne de l’agitation naturelle et énergisante des équipes. Et elle remarque enfin toutes les alcôves de travail latérales isolées du bruit ambiant, les multiples stations en ligne, les salles de réunion compactes, les points de visio-conversation, ainsi que les espaces de réunion informelle disséminés un peu partout.
Aline a retrouvé le sourire : « Dis-moi, Léa, comment c’est possible, cet état d’esprit au travail ? »
« Bon, je vais t’expliquer tout çà ! », lui dit Léa.
Et avant que Léa ait pu commencer, Aline poursuit par une autre question : « Dis donc, j’ai été remarquablement bien accueillie en arrivant. Tu peux me dire qui m’a amenée à toi ? »
« C’est Paul, l’un des co-fondateur. »
Didier Perrin
NB : Comme il se doit, cette histoire relève de la fiction. Si vous y trouvez toutefois des similitudes avec votre vécu, n’hésitez pas à réagir !